(Droit saxon) nom de l'amende qu'on payait du temps d'Alfred chez les Anglo-Saxons, dans le cas du meurtre involontaire. Le roi en avait la première part, qu'on appelait frith-hote, pour le dédommager du désordre fait, et de la perte d'un sujet. Le seigneur en avait une autre part par la même raison, et cette part s'appelait man-hote ; la famille du mort avait le troisième tiers, qu'on nommait mag-hote ou cengild. Si le délinquant ne satisfaisait pas, sa vie était entre les mains de la famille du mort, qui était le vengeur du sang, selon la loi de Moïse. Mais comme les parents étaient dedommagés de leur perte dans ce cas-là, ils étaient aussi obligés de payer pour ceux qui leur appartenaient. Lorsque dans la commission d'un meurtre, ils n'étaient pas en état de payer le weregild ; et qu'alors le meurtrier se sauvait par la fuite, sa parenté, et quelquefois même dans certains cas, ses voisins étaient obligés de payer à la famille ou aux parents du mort, tantôt le tiers, et tantôt la moitié du weregild. (D.J.)
S. m. terme de Commerce, on appelle ainsi certaines mousselines, ou toiles de coton doubles, cependant un peu claires, qui viennent des Indes orientales, particulièrement de Bengale. Les unes sont brodées de fil de coton, et les autres unies ; les brodées ont seize aunes à la pièce, sur trois quarts de large ; et les unies seize aunes de long, sur sept - huit de large. Diction. de Comm. (D.J.)